Le Bijou présente son programme des concerts pour le mois d’avril 2011. Créé en 1989, Le Bijou est une salle de spectacle indépendante à Toulouse (France) qui fait la promotion des jeunes talents régionaux, nationaux et internationaux de la musique francophone et plus particulièrement de la chanson francophone.

Le programme des concerts d’avril 2011 de la salle Le Bijou à Toulouse

Vendredi 1er avril 2011 à 21h30
  Kabbalah (Musiques Klezmer - Marseille - France)

Mercredi 6 avril 2011 à 21h30
  Les Cordes Timbrées (Jazz manouche revisité - Toulouse - France)

Jeudi 7 et vendredi 8 avril 2011 à 21h30
  Paamath (Chanson - Saverdun - France)

Jeudi 14 et vendredi 15 avril 2011 à 21h30
  Dalele (Chanson - Gers - France)

Du mardi 19 au vendredi 22 avril 2011 à 21h30
  Karim Gharbi (Chanson - Bruxelles - Belgique)

Mardi 26 avril 2011 à 21h30
  Osons (Auditions publiques)

Jeudi 28 et vendredi 29 avril 2011 à 21h30
  Sarah Olivier (Chanson - Paris - France)

Présentation des artistes programmés en avril 2011 à la salle Le Bijou à Toulouse

  Kabbalah

Quinze instruments, cinq musiciens, trois langues (yiddish, anglais, russe) et un klezmer traversé d’innombrables genres musicaux. Racines plantées dans la tradition juive hassidique, leur répertoire déploie ses branches vers le jazz, le rock, le hip-hop, le spoken word ou la musique orientale avec des refrains exaltés, des climats envoûtants et des mélodies radieuses. Kabbalah repart sur les routes pour présenter son 2e album « Boxes, Bagels & Elephants ».

Les accueillir à nouveau au Bijou, c’est une joie immense : ils explosent les frontières aussi bien culturelles que musicales et inventent un univers flamboyant. Si leur musique mérite amplement les louanges, la puissance théâtrale de leur spectacle est un ingrédient à ne pas passer sous silence : ils sont beaux et rayonnent de bonheur à partager.

  Les Cordes Timbrées

Inspirées d’univers musicaux variés, Les Cordes Timbrées offrent un répertoire issu essentiellement du jazz manouche et des musiques tziganes, pimenté d’ influences orientales, funk, fusion, mais inspiré aussi par la chanson française, la musique traditionnelle Irlandaise et la musique classique.

  Paamath

On peut apprécier la chanson naïve comme on aime la peinture naïve. Quand Pape chante l’amour et la fraternité ou quand il clame que le bois mort n’est pas mort : tout est vrai ! On est frappé par la douceur de son visage qui tranche avec les veines noueuses de son cou. Sa voix puissante de bluesman se métamorphose en filet suave puis en bruitage de cinéma. Il trace une esquisse du monde en un fleuve aux mille sources : une musique actuelle nourrie d’une histoire riche.

  Dalele

Les textes de Philippe Sizaire, le piano de Philippe Yvron et la contrebasse de Rolland Martinez accompagnent la voix et l’accordéon de Dalèle.

Une musicienne accomplie se risque à se présenter au centre de la scène. On l’a entendue dans le groupe « la Mal Coiffée » et aux côtés de Philippe Sizaire : la voici à la tête de sa petite entreprise. Une présence naturellement aimable et une voix bien personnelle définissent le cadre dans lequel vont s’égayer des personnages farfelus et des histoires rocambolesques.

  Karim Gharbi

C’est beau, c’est juste, ça remue, ça perturbe les préjugés. Humour et émotion sont conjugués en mode majeur. On aperçoit parfois la dégaine de Charlie Chaplin, on entend Paul Verlaine, on croit voir se déhancher Mickael Jackson sur un tcha-tcha-tcha. L’écriture est précise, la théâtralité de l’interprétation est remarquable, le chant est envoûtant. Rien ne permet de savoir à l’avance si la chanson qu’il commence vous fera rire aux éclats ou dresser les poils. Il se permet même une belle reprise qui est une vraie surprise (je n’en dirais pas plus). Un véritable coup de coeur.

  Sarah Olivier

Une petite fille aux rêves de princesse élevée par Gotlieb et Nina Hagen se déhanche, propulsée par une énergie de cinglée. Betty Boop déglinguée, elle évoque des bas fonds féeriques et des bonheurs catastrophiques. Dans son affaire, rien n’est en phase, on marche en crête sur talons aiguilles, la chute menace en permanence et finalement, tout se reconstitue : c’est une symphonie des contraires. C’est une succession d’accidents qui trace sa route et elle atteint toujours son but. Son attelage avec Stephen Harisson (contrebassiste diabolique qu’on a déjà vu ici avec Sons of the désert et Freebidou) évoque le cinéma muet autant que le rock and roll le plus explosif. Mais ce n’est pas qu’un phénomène de foire : il y a dans leur spectacle une beauté étonnante.

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Sélection de clips vidéo d’artistes programmés en avril 2011 à la salle Le Bijou à Toulouse

  Kabbalah « Der bosfor »

  Les Cordes Timbrées « Swing 48 » à Muret

  Paamath « Indiamaro »

  Dalele « Au Café Quincaille »

  Karim Gharbi « Xanax for ever »

  Sarah Olivier en concert à Berlin