Back
Les musiques francophones font danser la planète ! Toute la musique francophone

Actualités

Accueil

Festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 : programme et clips

2 décembre 2011
Le festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 aura lieu du 20 au 24 mars 2012 au Train Théâtre de Portes-lès-Valence (Drôme - France).

Le Train Théâtre accueille la 3e édition du festival Aah ! Les Déferlantes ! (JPEG)

Consacré précédemment à la musique et la chanson francophone d’Amérique du Nord, le festival Aah ! Les Déferlantes ! s’ouvre cette année à aux musiques d’autres régions et pays de l’espace francophone.

Le programme des spectacles en soirée du festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence au Train Théâtre

Mardi 20 mars 2012 - 20h30 - Grande Salle

  • Diane Tell (Québec - Canada)
  • Yves Lambert (Québec - Canada)

Mercredi 21 mars 2012 - 20h30 - Grande Salle

  • Les Tireux d’Roches (Québec - Canada)
  • Alan Côté (Québec - Canada)

Jeudi 22 mars 2012 - 20h30 - Grande Salle

  • Bo Houss (Réunion - France)
  • Danyel Waro (Mayotte - France)

Jeudi 22 mars 2012 - 20h30 - Centre Culturel - Lamastre

  • Alan Côté (Québec - Canada)

Vendredi 23 mars 2012 - 20h30 - Grande Salle

  • Boubacar Traoré (Mali)
  • Kady Diarra (Burkina Faso)

Samedi 24 mars 2012 - 20h30 - Grande Salle

  • Daniel Hélin (Belgique)
  • Julos Beaucarne (Belgique)

Le programme des scènes découvertes du Festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence

Mardi 20 mars 2012 - 20h00 - Les Baumes

  • Mélanie Boucher (Québec - Canada)

Mercredi 21 mars 2012 - 14h30 - Bar du théâtre

  • Moran (Québec - Canada)
  • Mélanie Boucher (Québec - Canada)
  • Claude Cormier (Québec - Canada)

Jeudi 22 mars 2012 - matinée - Maison d’Arrêt

  • Mélanie Boucher (Québec - Canada)

Jeudi 22 mars 2012 - 19h00 - Bar du théâtre

  • Moran (Québec - Canada)

Vendredi 23 mars 2012 - matinée - Maison d’Arrêt

  • Claude Cormier (Québec - Canada)

Vendredi 23 mars 2012 - 19h00 - Bar du théâtre

  • Mélanie Boucher (Québec - Canada)

Vendredi 23 mars 2012 - 20h30 - Centre Culturel - Le Cheylard

  • Moran (Québec - Canada)

Samedi 24 mars 2012 - 19h00 - Bar du théâtre

  • Claude Cormier (Québec - Canada)

Réservez vos billets pour le festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence avec FNAC Spectacles

logo33_27_fnac_bl.gif :: Réservez vos billets pour le festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012


Présentation des artistes programmés au Festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence au Train Théâtre

-  Diane Tell

Diane Tell (JPEG)

Diane Tell baigne tôt dans la musique. A la maison papa écoute Sinatra, Brel et Félix Leclerc ; maman aime la musique classique et l’opéra ; les grands frères initient la petite soeur au rock anglo-américain. Adolescente, elle fréquente les musiciens de jazz et chante dans les rassemblements de musiciens folk. Diane Tell suit des études de guitare classique et jazz. A 14 ans, elle enregistre une série de chansons qui seront à l’origine de son premier album.

Les albums, les passages à l’Olympia et les collaborations se succèdent. Diane Tell compose avec les textes d’auteurs choisis : Françoise Hardy, Boris Bergman, Maryse Wolinski, Marilyn Desbioles... En 1988, Luc Plamondon et Michel Berger la contactent pour un projet de comédie musicale ambitieux : « La légende de Jimmy ». S’en suit « Marilyn Montreuil » au Théâtre National de Chaillot. Deux grands spectacles, plus de 300 représentations sur 3 ans.

Diane Tell redevient l’auteur compositeur de ses débuts pour les albums « Désir Plaisir Soupir » (1996) et « Popeline » (2005). La mélodiste se surpasse, le compositeur ne se copie pas, l’auteur et l’interprète ont mûri. En 2008, elle joue et chante dans la comédie musicale « Je m’voyais déjà » au Gymnase à Paris, un livret de Laurent Ruquier autour des chansons de Charles Aznavour. L’année suivante, elle produit et enregistre un album de jazz « Docteur Boris & Mister Vian » (2009), une collection de grands standards de jazz adaptés et surtout déstandardisés par l’unique Boris Vian.

En 2010, un nouveau projet se dessine : la réalisation d’un album au Québec. L’idée lui vient grâce à la rencontre avec l’auteur-compositeur-interprète Serge Fortin. Moins d’un an après, « Rideaux Ouverts » est achevé. Onze chansons y racontent une seule histoire d’amour mais dans tous ses états. Etat de grâce, état second, état de guerre, état de paix, en drôle d’état...

Les chansons de l’album ont tout en commun sur le papier, à l’écoute elles n’ont rien ou presque de semblables. Homogène mais pas monotone, l’album est un état d’union entre les personnes, les histoires, les états de l’âme, du coeur, des lieux et des liens qui s’en suivent.

-  Yves Lambert

Yves Lambert (JPEG)

En 1976, Yves Lambert forment avec deux complices le groupe La Bottine Souriante, devenu par la suite un groupe culte au Québec. Jusqu’en 2003, il participe à de nombreux spectacles, tournées et émissions télévisées tant au Québec qu’à travers le monde. L’expérience « bottinienne » l’amène à partager avec le groupe divers prix. D’un tempérament créatif, il est un des personnages majeurs du renouveau traditionnel au Québec.

Son besoin d’explorer l’amène à créer un album solo « Les Vacances de M. Lambert » (1998). Cette escapade « musico-temporelle » a été saluée par la critique pour sa grande qualité musicale et créative.

En janvier 2003, Yves Lambert quitte La Bottine Souriante et part en quête de nouvelles aventures. Véritable référence en matière de musique traditionnelle au Québec, présenté par certains critiques québécois comme phare dans l’esthétique du patrimoine culturel, il est toujours à l’affût de nouveaux courants et de jeunes talents.

Ainsi, il forme en 2003 le Bébert Orchestra, groupe constitué de quatre talentueux musiciens multi-instrumentistes de la relève. Depuis, il partage avec cette formation une vive complicité musicale en arpentant un répertoire large et unique.

Accompagné par Olivier Rondeau (guitare électrique et acoustique, voix) et Tommy Gauthier (violon, bouzouki, mandoline, voix), Yves Lambert propose un spectacle festif de qualité aux accents identitaires prononcés qui combat activement la morosité.

-  Moran

Moran (JPEG)

Né en 1973, Moran ne consacre sa vie à la musique que depuis quelques années.

Grand fan de Léo Ferré et de Bob Dylan, il caresse volontiers l’idée d’un mariage entre le folk américain et la chanson. En 2000, il rencontre une rockeuse, Angel Forest, qui lui demande de traduire des chansons en français. Le producteur, André Gagné, conquis par son écriture et son sens de la musicalité, lui demande de réaliser l’album de la jeune chanteuse.

Lui qui n’a jamais touché une guitare, ne chante même pas dans sa salle de bain, posséderait-il un talent que lui-même ni personne n’aurait jamais décelé ? Ses amis, eux, n’ont aucun doute et lui offrent pour son trentième anniversaire une guitare.

Moran s’enferme une année entière pour apprendre à jouer, chanter, enregistrer. En 2005, il gagne son premier concours : Ma première place des arts (concours organisé par la Société pour l’avancement de la Chanson d’Expression Française - Québec) et participe dans la foulée à une tournée dans le Grand 8.

L’année suivante, André Gagné produit son premier album, « Tabacet ». Moran se taille rapidement une place de choix sur la scène musicale québécoise (Prix Gilles-Vignault, Prix de l’agence Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse, Coup de coeur de l’académie Charles Cros...). Acteur aussi, il remplace au pied levé Philippe Katerine dans le premier rôle de « Victoria », film écrit et réalisé en 2007 par Anna Karina.

-  Mélanie Boucher

Mélanie Boucher (JPEG)

L’enfance de Mélanie Boucher est étroitement liée à la musique. Elle prend des cours de piano et participe à plusieurs spectacles comme choriste et interprète pendant ses années scolaires.

Après son baccalauréat, elle se tourne vers l’écriture de chansons sur ses origines rimouskoises, son amour pour la nature et pour la vie.

En 2003, Mélanie Boucher participe à deux importants spectacles à Vancouver : « Tremblement terre », présenté en première partie de Diane Dufresne et « Piaf encore », présenté en première partie de Claude Léveillée. L’année suivante, elle remporte le concours inter-provincial Chant’Ouest et passe en semi-finales au Festival de la chanson de Granby, en plus de chanter en première partie de Paul Piché et Ariane Moffatt.

Par la suite, Mélanie Boucher se forme au métier d’auteur-compositrice-interprète et présente son spectacle « Chansons Fleuve » dans le cadre de la tournée Coup de coeur francophone à Montréal, Québec, Moncton et Toronto. Par la suite, elle est sélectionnée pour le projet « 5 fois 5 » au Théâtre Petit-Champlain de Québec. Avec ses musiciens, elle offre son spectacle dans plusieurs salles, en plus de débuter un projet d’écriture de chansons à l’Université Laval (maîtrise).

En 2009, Mélanie Boucher entreprend l’enregistrement du disque : « D’Est en Ouest ».

-  Claude Cormier

Claude Cormier (JPEG)

Très jeune, Claude Cormier est attiré par la musique. Il grandit au bord de la mer, dans ce coin de paradis appelé les Iles-de-la-Madeleine. N’étant pas issu d’une famille de musiciens, il s’est formé tout seul. C’est donc avec beaucoup de patience et de détermination qu’il apprend à jouer de son instrument : la guitare.

Il est connu rapidement comme membre du groupe Cabano, très apprécié sur la scène locale. Cette formation le conduit vers une série de tournées à travers le Québec où il fait les premières parties d’artistes de renom.

En 2001, devant le besoin de créer ses chansons et ses compositions, Claude Cormier choisit de faire cavalier seul et lance son premier album « La Gigue ». Il reprend alors les routes du Québec en tant qu’auteur-compositeur-interprète à part entière. En 2008, il présente un deuxième album solo à saveur Country-Folk, « À l’Hôtel... », qui lui vaut plusieurs prix. En mai, il participe à l’émission de télévision « Pour l’amour du Country », avec Patrick Norman.

L’année suivante, devant le succès de l’album, Claude Cormier retourne en studio pour un troisième album solo, « ch. Cap-Rouge », et se lance sur les routes avec une version réduite, mais surtout acoustique de son spectacle.

Après une tournée en France et quelques passages au petit écran, Claude Cormier revient avec un album compilation tout en douceur et simplicité, intitulé « Acoustique ».

Son cheminement artistique révèle l’un des meilleurs artistes de la relève des Îles de-la-Madeleine. Sur scène, il ne se gêne pas pour faire étalage de son accent et de sa personnalité enjouée que les gens aiment tant.

-  Les Tireux d’Roches

Les Tireux d'Roches (JPEG)

Tissant le conte, la chanson et la musique traditionnelle, Les Tireux d’Roches sont une révélation partout où ils passent. Gagnant en 2006 du prix interprétation « Art de la scène en Mauricie » et avec plus de 400 spectacles à travers la Canada et l’Europe, ils savent s’y prendre pour animer et séduire les foules.

Les Tireux d’Roches présentent un amalgame de musique du monde et de terroir québécois avec un sens du spectacle hors pair. Leur musique réunit la passion, la fougue et l’authenticité.

Après « La boîte de silence », « Joue mon air » et « Roches, papier, ciseaux... », qui leur vaut une nomination au American Folk Alliance et au Gala de l’ADISQ 2010 (Association québécoise du disque, du spectacle et de la vidéo), Les Tireux d’Roches présentent en 2010 leur dernier album « Cé qu’essé », qui obtient la Bourse Musicaction pour sa commercialisation.

Depuis sa sortie, Denis Massé (accordéon, voix, conte, guitare), Dominic Lemieux (guitare, voix, bouzouki, banjo), Pascal Veillette (harmonica, voix) Luc Murphy (saxe, flûte), David Rober (percussions) et Igor Bartula (basse) reprennent la route, semant derrière eux des coeurs heureux, des envies de danser et du plaisir à partager.

-  Alan Côté

Alan Côté (JPEG)

Figure emblématique du milieu artistique québécois et du Festival en chanson de Petite Vallée en Gaspésie, Alan Côté est un homme de scène, auteur-compositeur-interprète.

Son album et son spectacle « Chercher son ours » nous invite dans la tanière de l’auteur. En effet, l’univers d’Alan Côté est poétique et intimiste, celui de l’ours est rustique et sensible.

L’univers et le quotidien se côtoient dans son oeuvre où il donne vie à des personnages réels ou inventés : Jean-Pierre Perreault, Pauline Julien, Sylvain Lelièvre et des héros de villages comme autant de noyaux serrés dans le terreau fertile de son imaginaire. Un rendez-vous avec des paysages et des personnages plus grands que nature, à l’image de sa Gaspésie d’origine.

Accompagné de Rick Haworth, Sylvain Clavette, Mario Légaré et de sa fille Mathilde Côté-Vaillancourt, Alan Côté nous livre les pièces de son album et d’autres chansons accumulées chemin faisant...

-  Danyel Waro

Danyel Waro (JPEG)

Fils d’exploitant agricole, le jeune Danyel Waro travaille la terre plus qu’il ne joue. La notion de plaisir n’a pas sa place, les distractions sont rares. La seule musique qu’il entend, c’est à travers le transistor qui sert surtout à écouter les informations. À quinze ans, la découverte de Georges Brassens lui donne l’envie de mettre son goût pour les mots au service de la langue créole.

Comme tous les Réunionnais de sa génération, Danyel Waro n’a pas grandi en écoutant du maloya. Ce blues de l’océan Indien, aux racines africaines, malgaches et indiennes, avait pratiquement disparu. Instrumentalisée, cette musique traditionnelle héritée du temps de l’esclavage devient le symbole des revendications identitaires. Sensibilisé à ce combat politique par son père, le jeune homme connaît un vrai coup de foudre pour le maloya lorsqu’il assiste en 1970 au concert de Firmin Viry, dont il sera l’apprenti.

S’il voit cette musique comme une arme politique contre le pouvoir métropolitain, elle lui donne surtout l’opportunité de se découvrir lui-même et de prendre pleinement conscience de son identité réunionnaise. Seul, il apprend le rythme, commence à fabriquer ses propres percussions. En 1975 et 1976, il participe aux kabars, fêtes populaires créoles, qui vont délivrer du silence, de la honte et de l’oubli le maloya.

Ne se limitant pas à cette musique, Danyel Waro a aussi enregistré un disque de jazz avec Olivier Ker Ourio. En 2006, il participe au Festival Africolor pour la création de Michto maloya avec le musicien Titi Robin. Il figure sur l’album « Pays sauvage » d’Emily Loizeau où il interprète « Dis-moi que tu ne pleures pas ».

Danyel Waro est resté fidèle à sa tradition acoustique et en est le représentant reconnu dans toute l’île. Musicien et poète, il sait faire chanter le créole avec une émotion sans pareil et sera accompagné par Vincent Phileas, Sami Pageaux-Hoareau, Damien Mandrin, Laurent Dalleau.

-  Bo Houss

Bo Houss (JPEG)

Bo Houss a démarré sa carrière en 2008 avec la sortie de sa mixtape « Masterehi » qui lui permet d’entrer dès lors dans le cercle fermé des artistes populaires mahorais. Plusieurs titres fédèrent la population autour de ce nouveau son qui allie tradition et modernisme et ouvre une nouvelle porte à la musique mahoraise. Les styles locaux sont pour la première fois intégrés dans une musique Hip Hop en mahorais. Ils sont adaptés voire recomposés avec des outils numériques pour leur donner ce son urbain caractéristique de la musique de Bo Houss.

En 2009, il représente avec succès Mayotte aux Francofolies de la Rochelle sur la scène dédiée aux lauréats. Le travail et les rencontres autour de cette expérience lui donnent envie de réaliser son premier album : « Shimaore tu » (« seulement Shimaorais »), sorti fin 2010. Dans ce nouvel opus, il dévoile une nouvelle facette de sa personnalité, non plus comme porte-drapeau de la jeunesse mahoraise, mais comme artiste citoyen, préoccupé par l’avenir de Mayotte. A travers ses chansons, Bo Houss offre une réflexion sur son île, à l’aube de sa départementalisation.

L’organisation Internationale de le Francophonie repère le jeune homme et lui propose d’apparaître dans la compilation « Francophonie 2011 », qu’elle édite à destination des professionnels et de l’ensemble du réseau culturel francophone.

Plus récemment, l’ADCEP a fait appel à lui pour un titre sur la compilation spéciale de la Fête de la Musique, regroupant les 50 artistes ayant marqué l’histoire des musiques d’outre-mer des 30 dernières années.

Reconnu à Mayotte et dans l’océan indien, prix Hishima du meilleur artiste 2009 et du meilleur album 2010, lauréat du Prix Musique Océan Indien en 2011, Bo Houss souhaite désormais acquérir une notoriété à l’extérieur.

-  Boubacar Traoré

Boubacar Traoré (JPEG)

Boubacar Traoré est un artiste discret et rare. Il porte en lui toutes les beautés de blues africain. Parmi les trésors de la musique mandingue, ce diamant possède l’éclat noir d’une exceptionnelle pureté.

Aucune autre voix que celle de Kar Kar - surnom donné par ses amis - ne mêle avec une authenticité aussi émouvante les limons du fleuve Niger à ceux du Mississipi. Son jeu de guitare autodidacte, unique, inimitable, doit beaucoup à la kora dont il s’est inspiré. Mais on y retrouve des couleurs et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains du Sud profond.

Dans les années 60, Boubacar Traoré est le premier à jouer une musique d’inspiration mandingue avec une guitare électrique. A cette époque, des tubes comme « Mali Twist » et « Kayeba » ont fait danser une génération qui découvrait la liberté. Le coup d’Etat militaire qui survient quelques années plus tard met fin à sa carrière et ses chansons disparaissent des ondes. D’idole pour toute la côte ouest-africaine, il est oublié dans les années 70 avant d’être redécouvert en 1990 par un producteur anglais qui lui fait enregistrer son premier album « Mariama ».

Déchirante, dépouillée, mélancolique, la musique de Kar Kar n’est plus celle du jeune homme des années 60. Elle s’est épurée et est devenue l’expression d’un homme mûr qui y exprime ses douleurs et ses joies, toujours avec cette voie au timbre si particulier, nimbée de nostalgie et de poésie. Après ce disque, Boubacar Traoré enregistre 6 autres albums, rattrape le temps perdu et conquiert les scènes d’Europe puis des Etats-Unis et du Canada.

En 2011, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Charles Cros, dans la catégorie Musiques du Monde pour son album « Mali Denhou ».

Au Mali, Boubacar Traoré est respecté et reconnu, surtout par les jeunes qui redécouvrent l’un des pères fondateurs de la musique moderne mandingue, dont il est un des grands ambassadeurs.

-  Kady Diarra

Kady Diarra (JPEG)

Originaire de Bobo Dioulasso au Burkina Faso, Kady Diarra a grandit dans une famille de griots, aux sons des cérémonies traditionnelles qui rythment la vie des burkinabés tout en s’ouvrant sur d’autres musiques ouest africaine. Après de nombreuses expériences comme chanteuse et danseuse dans différentes troupes en Afrique et plusieurs tournées en Europe (Foliba, Suruntu Kunu, Gondwana, Wountey), elle crée son groupe en 1997.

Depuis 1999, Kady Diarra a un pied au Burkina et l’autre en Europe, elle travaille régulièrement en France et transmet l’art de la danse à travers des stages et des master-class.

Avec plus de 400 spectacles à son actif, Kady Diarra et ses musiciens proposent, avec une joie communicative, un univers scénique où se mêlent la sensualité des musiques du Sahel et l’énergie festive des percussions africaines, mélange détonant où tradition ancestrale et sens de la fête se côtoient pour un spectacle enivrant.

Après une résidence de plusieurs jours en février au Train Théâtre, Kady Diarra nous présente son spectacle accompagnée par Adama Dembele (balafon, percussion), Moussa Koita (basse, N Goni), Samba Diarra (calebasse, flûte) et Thierry Servien (guitare).

-  Julos Beaucarne

Julos Beaucarne (JPEG)

De Julos Beaucarne, tout le monde connaît les chandails bariolés et la chevelure mal disciplinée. A 72 ans, on ne le présente plus. On mesure sa réputation à son prénom.

Julos Beaucarne met des notes sur les mots. Ses albums se présentent comme des montages de chansons, de poèmes récités, de monologues humoristiques... Chaque album est une ambiance, plus qu’un concept, qui traduit de multiples façons un état d’âme particulier où se mêlent la révolte, la tendresse, l’humour et le quotidien.

Avec Barbara d’Alcantara et Patrick de Schuyter, a le rire et le contraire du rire dans la peau : s’il s’insurge contre le racisme, célèbre avant tout l’humanité ; s’il s’oppose à l’excision, c’est l’amour surtout qu’il sublime...

-  Daniel Hélin

Daniel Hélin (JPEG)

En 1996, Daniel Hélin reçoit le premier prix de conservatoires en arts de la parole avec grande distinction ainsi que le Prix René Hainaux. Deux ans plus tard, son premier spectacle reçoit le Prix de la biennale de la chanson française ainsi que celui du public. S’en suit l’enregistrement de trois disques.

Daniel Hélin a notamment joué en première partie de Miossec, Jacques Higelin, Zazie, Les Cowboys Fringants et Hubert Félix Thiéfaine dans différents lieux tels que le Printemps de Bourges, le Paléo festival de Nyon, les Francofolies de La Rochelle, Spa et Montréal, les Nuits de Fourvière et les Vieilles Charrues, etc. Plus de trois cents dates de Vancouver à Cracovie en passant par Haïti.

Son concert reprend « Mallacoota », son quatrième et dernier album enregistré en Australie avec Padma Newsome. Seul sur scène, Daniel Hélin vient chantonner et dire aux oreilles de nouvelles choses toutes fraiches. Il nous invite à partager avec lui ces fables et histoires, accompagné à la guitare dans un beau désir de communion avec l’espace temps de nos dérisoires incarnations humaines.

Son répertoire est traversé d’auto-reprises des disques précédents ainsi que d’improvisations intempestives et joyeuses dans ta tentative plus ou moins assumée de la performance de chanson en français-slam-rock-reggae-acoustico-trashy.

Affiche du festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence au Train Théâtre

Le festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 aura lieu du 20 au 24 mars 2012 au Train Théâtre de Portes-lès-Valence (JPEG)

Sélection de clips vidéo d’artistes programmés au festival Aah ! Les Déferlantes ! 2012 à Portes-lès-Valence au Train Théâtre

-  Yves Lambert Hommage à Keith Corrigan au Club Soda à Montréal

-  Les Tireux d’Roches « L’avis d’un homme » à Belle et Bum

-  Bo Houss « Hip Hop » en concert

-  Kady Diarra « Noumou »

-  Daniel Hélin « Etre Jesus »

-  Mélanie Boucher « Où allons-nous ? »

-  Moran « Proverbes »

Francomix - Tous droits réservés