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Quarante jours après sa mort comme le veut la tradition, plusieurs musiciens montréalais vont souligner l’apport d’Ali Farka Touré à la musique du monde dans un hommage le 23 avril prochain au Club Balattou. Les instruments traditionnels tels la kora, le dosso n’goni, le balafon, les percussions et bien sûr la guitare mandingue, mais aussi les voix d’artistes talentueux tels Zal Sissokho, Aboulaye Koné, Madou Diarra, la Famille Zon, et Tapa Diarra sont à l’honneur. Grande vedette de la musique africaine, Ali Farka Touré a su démontrer les liens étroits qui unissent le blues et les musiques traditionnelles de son pays d’origine, le Mali. Né en 1939, Ali Farka Touré se passionne pour la musique dès son enfance, malgré certaines réticences de ses parents. Grâce à son maître, Mamby Touré, il apprend les rudiments de la guitare, et au cours des années 50, il rencontre l’écrivain Amadou Hampaté Bâ, avec qui il développe son goût pour l’écriture et approfondit sa connaissance des musiques traditionnelles maliennes. En 1976, l’artiste lance son premier disque, Farka. Durant les années qui suivent, Ali Farka Touré enregistre plusieurs disques et effectue des tournées à l’étranger. Il connaît beaucoup de succès et se voit décerner un Grammy Award, en 1993, pour son album Talking Timbuktu. En 2005 il enregistre « In The Heart Of The Moon » avec son ami Toumani Diabaté, album qui reçoit en février 2006 un Grammy Award pour le meilleur album traditionnel de musique du monde de l’année. En mars 2006, il s’est éteint à l’âge de 67 ans. dimanche 23 avril 2006 à 20h30 |
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