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Le Festival Le Chainon Manquant 2008

25 février 2008
Le Festival Le Chainon Manquant, qui se déroulera du 19 au 23 Mars 2008 à Figeac, Capdenac-Gare, Lunan (France), est le plus important festival pluridisciplinaire de la jeune création pour une programmation artistique nationale et internationale : théâtre, danse, chanson, musique, musique actuelle, musique du monde, spectacles jeune public, les arts de la rue, formes innovantes,...

Le festival du Chainon Manquant est organisé par l’association Le Chainon/FNTAV qui s’est nouvellement constitué en Fédération des Nouveaux territoires des Arts Vivants.

Créé en 1987, le Chaînon, Fédération des Nouveaux Territoires des Arts Vivants (FNTAV) est une association nationale sous loi 1901. Elle fédère des équipements et projets culturels (près de 300) regroupés pour la plupart au sein de 11 fédérations régionales, qui oeuvrent dans le domaine des Arts vivants et qui constituent en Région un maillage de projets structurants, inscrits dans leurs territoires respectifs. Acteur dans le débat des politiques publiques, à travers un mouvement citoyen et un engagement professionnel définis dans son projet politique, Le Chaînon/FNTAV est nourri des valeurs de l’éducation populaire et de l’éducation artistique et culturelle. Son influence s’exerce aussi au niveau international notamment au travers d’AREA (Association des Réseaux d’Evènements Artistiques - Canada, Suisse, Belgique, France, Aragon).

Programmation artistique

Un accent particulier sur la chanson française avec une nouvelle génération d’artistes aux styles très éclectiques : Vincent Gaffet, Staël, Niobé, Gaspard la Nuit, Tom Poisson, Carmen Maria Vega, Chasseloup, Imbert/Imbert, Volo...

Des formes artistiques innovantes ou décalées : « Mr Camion » (Cie L’étoile Carrée) et son approche artistique mêlant marionnettes et chansons, Lola Lafon et son concert littéraire de ses propres œuvres, le Théâtre de l’Unité et ses « Chambres d’amour » qui transformera un hôtel de la ville en chambres de passe... « Ronan Tablantec » (Sébastien Barrier), un des meilleur improvisateur du moment dans la rue, avec aussi un retour du clown incarné par des femmes comme « Philomène » Cie du voyageur Debout et « Lili petit pois » par la Cie de la Torgnole. Sans oublier, le « Je Suis » du Théâtre à cru, le spectacle d’inauguration du festival et très caricatural du monde culturel et politique...

Du théâtre contemporain d’auteurs engagés : « Horace » par la Cie Les 198 os, « Amour à mère » par la Cie A petits pas, « Le ventre de la baleine » Cie Pat prod (sur la violence faite aux femmes), « L’oeil de l’ornithorynque » de la Cie du Dagor...

Une programmation musicale francophone : Théâtre du Grand Meccano (Quebec), Yves Lambert (Quebec), L’Orchestre du Mouvement Perpétuel (Belgique), Bruno Coppens (Belgique)... et d’outre mer : Lo Gryo (le fils de Daniel Warro et Nathalie Natiembé (Ile de la Réunion).

Et internationale : Cie La Baldufa (Espagne-Catalogne).

De l’humour avec Bernard Azimuth (si on ose la comparaison, un Devos, Desproges et B.Haller réunis) et Bruno Coppens.

Deux « grosses soirées » : un double plateau d’artistes vendredi soir pour le public jeune (et un peu moins), les Wriggles (que l’on ne présente plus ) en compagnie du dernier projet de Mouss et Akim (ex Zebda) avec « Origines Contrôlées », une belle fête en perspective et le lendemain, concert de Louis Bertignac (le guitar-heros de Téléphone et néanmoins brillant compositeur) qui nous offrira un concert rock dans la plus fine tradition avec en première partie, une jeune américaine, Ali Harter, pour un de ses premiers concert en France...

...et pour finir sur tous ces temps forts (et il y en a d’autres), une programmation jeune-public encore plus étoffée, avec tous les genres représentés (musique, chanson, danse, marionnette...) et pour tous les publics de la toute petite enfance jusqu’au lycéens.

Les chanteurs/chanteuses et groupes programmés

Alain Sourigues
En orfèvre des mots, cet ancien facteur tricote des tranches de vie fustigeant au passage la mesquinerie, la vanité, la bêtise, et les tyrans de tous poils avec cynisme et tendresse.
Pour ce chanteur à aphorismes, (il y a bien des serpents à sornettes !), « Écrire est un besoin... tout comme respirer ! Cela dit, il tient beaucoup plus longtemps sans écrire que sans respirer ».
On a souvent dit, il y a du Brassens et du Lapointe chez Sourigues...que nenni : C’est juste du Sourigues. « Toute la presse en parle » « Ça passe trop vite ! » Formule 1 « Une sensibilité à fleur de pot ! » Rustica « Quelle présence ! On s’y attache... Bravo Kiki ! » 30 millions d’amis Au fronton de sa scène, une maxime : « Rien n’est jamais acquis, même à moi ».

Carmen Maria Vega
Phénomène de ces derniers mois, Carmen Maria Vega avec ses chansons et ses deux musiciens (guitare, contrebasse), enthousiasme tous les publics...
Avec sa voix, pleine de gouaille et sa personnalité aux multiples facettes, Carmen Maria Vega nous dévoile avec humour, réalisme et dérision les travers de la vie. Espiègle et piquante au-delà du raisonnable, elle possède un charisme et un aplomb exceptionnels. Un show décoiffant et jubilatoire... Jamais loin de l’hystérie !

Chasseloup
Si Chasseloup venait du futur, il débarquerait chez nous dans une essoreuse à salade en plastique recyclable. D’un clin d’œil bionique aiguisé, il scruterait la Terre entière, et ses quatre bouches ne lui suffiraient pas pour dire ce qu’il en pense...
Il aurait vingt bras au moins : deux pour jouer de la guitare, deux pour l’harmonica, quatre pour faire de grands gestes explicites, et le reste pour porter toute l’ironie de la vie.
Greffé dans son talon gauche, un orchestre numérique lui obéirait à la voix et à l’oeil. Un métronome incorporé à sa semelle droite battrait la mesure à prendre pour ne pas perdre pied dans ce monde de fous...
Chasseloup ne vient pas du futur. Il a deux bras, une seule bouche, une guitare, un boucleur, un micro, et beaucoup de talent. Il débarque chez nous dans une paire de baskets et nous parle du présent qui devient fou et a besoin d’en rire.
C’est un humain, avec un coeur au milieu qui bat la mesure à tout rompre.

Eric Toulis
Après quelques années de tournées explosives au sein du groupe « Les Escrocs », Toulis se produit désormais sous son propre nom.
Attendrissant et plein d’humour, il séduit les foules avec la modestie des vrais artistes, accomplis et talentueusement discrets...
Entre causticité et tendresse, il manie le verbe comme un poète, fait pleurer sa guitare de rimes et charme le public avec sa voix de crooner.
Il se définit lui-même comme un « chanteur clown, un Coluche de la chanson », entre Brassens, Cabu et Boris Vian.
Un spectacle jazzistique, en quartet, avec une certaine élégance dans lequel il s’entoure cette fois, une trompette à la main, de quelques pointures du Jazz.
Il parle de la vie de tous les jours et ça nous fait quelque chose, il parle d’amour et fait l’humour avec les mots...

Evasion
En trio et accompagnées d’un musicien, les artistes proposeront un voyage vocal autour de la planète, dans des répertoires très peu connus, qui permettront la découverte de l’altérité et de l’universel. D’Albanie à Madagascar, d’Haïti en Russie ou de Cuba à la Réunion, fado, mambo, requiem, chants d’amour ou de révolte, mezzo voce, ces citoyennes du monde invitent à découvrir les peuples en chantant dans plus de 20 langues ! Un échange avec les enfants et le public est proposé après le spectacle. Cet échange permet de « déstariser » l’image de l’artiste, de rétablir la notion « spectacle = travail », de mettre en valeur les notions « d’envie » et de « partage ».

Gaspard la nuit
Connaissez-vous M. Gaspard LaNuit ? - Que lui voulez-vous, à ce garçon-là ? Parler de lui. Enfin non, plutôt l’écouter.
Car ce Gaspard-là est un auteur, un maître de la syllabe aiguisée, du verbe pointu, de la triple croche à double détente. Pas rat pour deux sous, il sourit envers et malgré tout. Une pointe d’ironie entre les reins, il se livre sans faux semblants. Il chante vrai, entendez comme il est, comme il aime, comme il hait. Un peu, beaucoup, passionnément.

Imbert/Imbert
Contrebassiste polyvalent du groupe DERIEN (chanson), anciennement chez JIM MURPLE MEMORIAL (rock steady, ska, rythm’n’blues), il a aussi pratiqué le free-jazz avec son trio SPLIT, le rock déglingué de SCENIC RAILWAY, et a joué avec bon nombre de groupes que l’on ne s’aventurera pas à citer ici.
Et puis son stylo ne dormant que d’un oeil et sa contrebasse que d’une corde, IMBERT IMBERT accouche de poèmes mélodiques et de mélodies poétiques.
Certains de ceux-ci parlent du mal de vivre, certaines de celles-là au contraire chantent la vie à pleines mains.

Les Wriggles
En 1995, Les Wriggles ont la vingtaine. Antoine, Christophe, Franck, Steph et Frédo se présentent comme comédiens formés à l’école de la rue Blanche. A l’époque, ils survivent grâce à des petits boulots ou des contrats extra-Wriggles.
En 2005, plus de 500 dates au compteur, 3 spectacles, 5 albums, 2 DVD, des Cigales par paquets de douze, le Trianon, le Bataclan, un Olympia bourré à craquer, et pour fêter les dix ans de collaboration, un Zénith de Paris complet en avril 2005.
Aujourd’hui les Wriggles, ça se joue à trois.
Christophe, Stéphane et Frédo continuent l’aventure. Tout laisse à penser que rien n’a changé puisque les salles sont toujours pleines longtemps à l’avance, le public est toujours debout à la fin et leurs costumes sont encore rouges. 24 nouvelles chansons, une mise en scène signée Christian Lucas, trois mois de tournée pour roder le spectacle, un petit passage par Paris (trois Cigales blindées, sans promo) avant d’entrer en studio. Les Wriggles vont bien. Merci pour eux.

Louis Bertignac
Longtemps, Bertignac s’est couché de bonne heure, au petit matin, après une nuit blanche passée à chercher de nouveaux riffs sur sa Gibson SG. « Entre minuit et six heures du matin, je suis tout seul, c’est royal. » Et il a mis au monde « Longtemps », son nouvel album, son meilleur, le plus tendre et le plus intimiste qu’il ait composé et produit. Entre « 96 » et « Longtemps », 9 ans se sont écoulés, un double live est sorti (en 98) et une éclatante réussite artistique et commerciale est née en réalisant l’album de Carla Bruni.
Musicalement, Bertignac est tel qu’en lui-même. A la fois d’une maîtrise totale, inspiré par les maîtres qui ont réveillé son adolescence (Hendrix, les Stones, Led Zeppelin et puis aussi Mozart, Schubert). Plus désarmé aussi, conscient de la fragilité de la vie ou de l’amour - ce qui le rend terriblement touchant mais sans jamais perdre de vue ses racines rock.

Niobé
« Niobé en concert », c’est une invitation à la rencontre, à l’engagement, une parenthèse simple et digne avec le public.
Dans un décor feutré, les quatre musiciens nous embarquent dans un voyage musical plein de surprises, tantôt électrique, tantôt acoustique et rythmé par la pulsation du rouleur comme un battement de cœur.
« Niobé en concert », c’est « à l’africaine » : on a les deux pieds dans la « merde » mais on chante quand même ! Les percussions empruntées au Maloya, la musique traditionnelle réunionnaise, apporte au spectacle un dynamisme et une force aux textes de Lionel Tua, l’auteur et complice de Niobé.

Noof
Noof est un spectacle solo de chansons orchestrées à la voix et mises en scène.
Noof est un personnage, utilisant sa voix pour se substituer aux instruments de musique.
Il nous propose pourtant autre chose qu’une performance vocale sur scène.
Il nous mène par les yeux pour dérouter nos oreilles : Ses oeuvres drôles, grinçantes ou touchantes, livrées dans un univers propre à lui, dissimulent une grande variété de styles musicaux.
Ses textes, d’apparence incongrue, tissent un lien droit et spontané entre l’auteur et celui qui l’écoute.
Doué d’une formidable énergie, il nous lie dans une surprenante intimité.

Presque oui
Presque Oui, c’est un nom de groupe, et pourtant, sur scène, il est seul avec sa guitare.
Comme sa nature a horreur du vide, il se met en quatre pour être à plusieurs.
Et ça peut faire du monde. Il faut s’imaginer dans un petit F2 avec un Dieu de la piste, un fantôme contemplatif, un voisin attentionné, un super héros désabusé, un metteur en scène castrateur... Presque oui, c’est tout ça à la fois.
C’est surtout un chanteur qui s’abandonne avec précaution, hésite avec entrain, mais dont la voix tendre et la guitare virtuose ne tournent pas autour du pot et vous collent des étoiles au plafond.
Tout en énergie, tout en douceur, Presque Oui donne à entendre des courts-métrages improbables mais familiers, des « déjà-vu » inédits dont on n’a pas fini de se refaire le film.

Staël
Nous vous attendions.A dire vrai, nous vous avons toujours attendu.
Nous sommes là tous les quatre, moitié dans l’ombre, moitié dans la lumière. Nous vous parlerons du ciel et de la terre, de la quête d’amour éperdue de l’homme, des murmures qu’il glisse parfois dans le silence, quand sa tête est posée sur l’oreiller, de sa colère qui couve quand le jour devient gris et froid, de ce qui le nourrit, de ce qui le réconforte, de ce qui le fait trembler, de ce qui le fait aimer.Nous avons pris nos instruments, nos amplis, nos lampes pour tamiser le décor, nos pelotes de câbles, mais surtout, surtout, nos sacs de lumière que nous transportons partout où nous allons, ces sacs que nous remplissons de ci de là, au gré de nos rencontres, et qui n’attendent qu’une chose pour s’ouvrir une nouvelle fois : que vous soyez là.Nous serons là, un sourire posé sur les lèvres, à vous attendre.

Tom Poisson
Nouvel album, nouveau spectacle pour Tom Poisson. On embarque volontiers pour la nouvelle traversée - qui file la métaphore marine, de Titanic en Pédalo (titres du disque). Ceux qui gardent en mémoire les ballades de naguère auront la sensation de redécouvrir Poisson. Il a élargi sa palette sonore - bossa chic, swing, valse et musette s’étoffent de cordes nylon et de bandonéon, de glückenspiel et de violons, de pianos, d’orgues et de trombone...
Mélodies joueuses, toujours, mais aux comptines de naguère, on y trouve des échos de Nino Rota ici, là des tourneries à la Manu Chao. Les chansons de Tom Poisson aiment mieux l’amitié que l’amour. Elles se choisissent un grand frère, joué par Sanseverino sur le disque (Mon cœur qui penche), ou un petit frère, celui du P’tit loup de Perret (Mon ami sans voix ). Tom Poisson - poisson-volant, chansons ailées - a pris son essor...

Vincent Gaffet
Des lunettes ébouriffantes, une énergie contagieuse : Vincent Gaffet présente Coton, une douceur qui sautille sur des airs pimentés et endiablés. Ses fidèles musiciens s’y jettent cordes et cymbales et ça ne fait que du bien ! Les mélodies s’agrippent aux oreilles et on se surprend à les fredonner en allant faire ses courses au marché.
Les chansons sont fraîches et acidulées ; avec un petit goût de piment qui arrive après. Ça râpe et ça chatouille le palais. La légèreté apparente n’est que le papier d’emballage d’un propos tout particulier dont le petit plaisir est de constater que rien ne se passe tout à fait comme prévu : la cuisine se transforme en garçonnière gastronomique, les chinois débarquent à l’Ile de Ré et le diable s’invite dans le lit...

Volo
Trois ans après leur entrée prometteuse dans le paysage musical français, les Volo reviennent avec « Jours Heureux » un 2ème album studio intègre et généreux, où ils livrent leur vision du monde à la fois sombre et sensible, amusée et revendicative, lucide mais toujours tournée vers l’avenir. Issu pour partie des Wriggles, le duo des frères Volovitch où chacun écrit et compose a décidé de creuser et affiner le sillon qui lui a si bien réussi sur son premier album. Avec ce nouvel opus, les Volo développent un univers accessible et très personnel qui devrait finir d’imposer en douceur son écriture et sa musicalité.

Ali Harter
Avec une forte personnalité qui lui permettra d’officier comme chanteuse dans différents groupes de rock en compagnie des ses camarades de lycée ou de musiciens issus de la scène locale, elle décide de se lancer en solo pour jouer et chanter ses propres compositions.
Une voie rageuse, profonde et parfois sombre, sachant se faire légère et velouté, des mélodies simples, sensibles, accrocheuses, créent un univers musical très personnel ou se mélange des sentiments teintés de mélancolie, de vague à l’âme.
Arrangements minimalistes, guitare au son un peu chaotique, parfois saturée, slide discret donne un parfum de vieux jazz à certaine de ses compositions. De temps en temps elle s’accompagne d’un harmonica ou de légères percussions, cela ajoute un côté country-blues à la diversité de ses chansons.

Bogard and the Addictives
Cocktail de punk, de cold-wave, de pop des sixties et d’électrodancefloor, le groupe fait croquer son piment scénique aux adeptes de mélanges détonants. Énergie débordante, la voix séductrice qui déferle au centre des riffs implacables, Bogart & The Addictives envoient, secouent, impressionnent.
Mais c’est d’abord un esprit ludique et graphique. Leur single « Woman in Uniform » paraîtra sur la compilation du Mouv’ cet hiver. Leur expérience de la scène s’est forgée sur des scènes comme la Flèche d’Or et le Showcase (Paris), lors de premières parties comme les Dead 60’s, The Wombats ou Neïmo mais aussi au-delà des frontières en Angleterre, en Allemagne, en Suède, au Danemark et bientôt en Espagne.
Bogart And The Addictives a été sélectionné aux Auditions Régionales Midi-Pyrénées des Découvertes 2008 du Printemps de Bourges.

Christophe Rulhes
A partir de la diffusion de documents vidéos issus de collectages réalisés auprès d’anciens Rouergats et Quercynois, Christophe Rulhes alias « lo rulh » fabrique une musique libre faite de chansons et d’imbrications sonores, collages, samples, citations, superpositions.
Fortement adossé à la tradition culturelle, orale et musicale de sa famille occitane, il transmet, témoigne, transforme et crée ce lien fragile entre les temps, les lieux et les populations. Utilisant les sonorités modales, la création électroacoustique ou la musique improvisée, il délivre une chanson minimaliste et hybride au caractère hypnotique...
Pétrie de terre, de peaux tannées, de paysages et d’électricité.

Kiko Ruiz
Le flamenco est à la fois le fruit de traditions musicales transmises au sein des familles et le fruit d’expériences individuelles. Art du métissage par excellence, il intègre la richesse et la diversité de différentes cultures. KIKO RUIZ a puisé dans ses richesses et en a intégré tous les codes et les rythmes pour exprimer sa vision du flamenco. En renouvelant le flamenco traditionnel KIKO RUIZ s’est imposé comme l’un des guitaristes les plus représentatifs de la scène française.
La sensibilité qu’il parvient à dégager de sa musique en a fait un ambassadeur de premier rang en France comme à l’étranger.
Son spectacle CACHITO DE VIDA est un ensemble musical poétique, qui véhicule les valeurs d’échange et de partage.

Le KKC Orchestra
C’est dans le bâtiment 4 d’ Empalot que le KKC-Crew c’est demandé ce qu’il pouvait faire d’une guitare à laquelle il manque deux cordes et d’un disque à scratch tout gondolé. De mi en fa, de binaire en syncope un clavier et une basse plus loin le crew est devenu un orchestre.
Menu du jour : Musique swinguée, sur un coulis de textes rappés, relevée de beats électro , pour tout public. Subtile alchimie entre jupe plissée et casquette à l’envers, le KKC fait sa cuisine.
Le KKC Orchestra est le groupe lauréat du dispositif « Lot Amplifié 2007/2008 ».
Ce dispositif est mis en œuvre par l’ADDA du Lot (association départementale pour le développement des arts), avec le soutien du Conseil Général, en partenariat avec le collectif « Le Lot amplifié » (dix structures qui agissent dans le champ des musiques actuelles). C’est un travail de repérage, de programmation et d’accompagnement vers la professionnalisation des groupes de musiques actuelles du département.

Lo Griyo
Lo Griyo se définit comme une musique de transe. En cela la formation entend réunir des influences traditionnelles telles que maloya (dont Sami Pageaux-Waro, membre fondateur du groupe, est issu), gnawa, salegy et des courants plus modernes dont le jazz (Luc Joly, l’autre musicien du groupe, en est un diplômé) ou encore la musique électro.
Lo griyo à la recherche d’une musique intemporelle, expérimentale, vectrice de transe, un rituel profane pour se souvenir et s’oublier, se rappeler et ne plus retenir...
Sami, percussionniste aventureux évoluant également aux côtés de Nathalie Natiembé (album « Sanker ») ou de Danyel Waro(album « Grinn’syèl ») accompagne ici sa voix d’une kora ou de sanzas (harpe et piano à pouces du griot).
Solidement épaulé par Luc à la clarinette contralto, aux flûtes, mélodica, saxophones et double saxophone, il ajoute des pédales qui lui permettent de sampler en temps réel kora, sanzas, voix et autres percussions. Ainsi, en duo sur scène, le procédé créé parfois l’illusion d’entendre un quartet ou un quintet.

Lola Lafon & Leva
Lola Lafon a passé son enfance en Roumanie et en Bulgarie. Très vite, l’écriture s’est imposée comme une nécessité, d’abord par des chansons - qui amèneront Lola à fonder le groupe Leva en 1999 - puis par l’écriture de romans : « une fièvre impossible à négocier » et « De ça je me console », respectivement édités chez Flammarion en 2003 et 2007.
Elle prépare actuellement son second album prévu pour l’automne 2008.
Leva, groupe fondé en 1999, comprend un macédonien à la guitare, un serbe à l’accordéon, un français à la basse, un belge aux samples, une franco-biélorusse au chant... Tous d’accord pour traiter les compos en français comme les reprises de traditionnels roumains : guitare folk rock et accordéon balkanique sur des samples ténébreux de Prokoviev, entre autres. On a parlé de concerts « incandescents », terriblement contagieux, mêlant les notes aux mots et les émotions à une rage « impossible à négocier ».

Nathalie Natiembié
Poésie créole finement ciselée, musique métissée et aventureuse : Nathalie Natiembé plonge le maloya dans une nouvelle ère. Ceux qui l’ont croisée sur son Ile de la Réunion ou lors de l’une de ses escapades scéniques en Europe le savent, Nathalie Natiembé est un phénomène.
C’est en 1997 qu’elle commence à prendre les scènes d’assaut. Le public est conquis par son unique énergie, sa poésie mixant intimes inspirations et aspirations actuelles aux « zistoir son péi ». A capella, accompagnée de deux percussionnistes, Natiembé n’a pas besoin d’artifices pour passionner.Son âme de rockeuse imprègne son maloya  ; juste sa voix filant le blues et un roulèr, le tambour ancestral pour rythmer les mots. Natiembé chante l’Afrique et sa rencontre avec le Mozambique, terre des ses ancêtres, poétise son île en rendant hommage à Cilaos, tout en gardant les yeux ouverts sur la réalité de la vie partout et ailleurs.

Orchestre du Mouvement Perpétuel
L’Orchestre du Mouvement Perpétuel, c’est quoi ? Un concert de piano inspiré des œuvres de Bartók, Mussorgski ou Ravel ? La nouvelle formation hype électro-trance-acoustique ? De la chanson où Léonard Cohen croise Jacques Tati ? L’Orchestre du Mouvement Perpétuel c’est tout cela et bien plus encore.
Un ensemble extraordinaire basé à Bruxelles, avec un pianiste classique italo-argentin époustouflant, un chanteur ostendais éblouissant « entre Brel et Arno, rien de moins ! » THIERRY COLJON - LE SOIR, chantant en français, maniant de surcroît des séquences électroniques, et une section rythmique qui groove comme James Brown ou bouge comme les productions de Lee Scratch Perry. L’Orchestre du Mouvement Perpétuel est un cabaret contemporain qui contient toute la culture musicale du 20e siècle (De Stravinsky à la musique électronique en passant par John Cage, David Bowie, The Stooges et la chanson réaliste). Un moment hors du temps. Une modernité intrigante. Emouvant, dansant, intime, poétique, puissant : magique.

Origines contrôlées
Origines Contrôlées, c’est un répertoire composé de chansons de l’immigration algérienne. Ces chants sont une partie de l’histoire de l’immigration en France, écrits et composés dans les années 40, 50, 60 et 70 par des poètes musiciens travailleurs immigrés. Ils sont le reflet d’une parole qui a déjà été prise depuis bien longtemps, les connaître nous aide à mieux savoir quelle est cette identité partagée. Ce nouveau projet est la continuité de l’expérience 100% collègues ou Motivés. Ces versions sont imprégnées de cette énergie acoustique et harmonieuse grâce aux musiciens comme Serge Lopez, Jean Luc Amestoy, Lionel Suarez, Manu Vigourous, Julien Costa, Julien Talavera, et Rachid Benallaoua. « Si tu sais pas où tu vas regarde d’où tu viens ».

Pulcinella
On ne choisit pas au hasard de se glisser dans la peau du célèbre Polichinelle...
Embrassant, en un discours résolument « polyglotte » des musiques d’hier, d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, Pulcinella met en œuvre, avec un vrai sens du théâtre et de la farce joyeuse, une musique de la métamorphose et du travestissement, tout à la fois raffinée et populaire.
La personnalité des musiciens, la variété des timbres, et la richesse instrumentale, favorisent un son bien reconnaissable, surprenant, baroque, spontané. Une musique, un son, proches de l’univers des contes ; des morceaux interprétés comme un numéro de cirque.Les musiciens de Pulcinella proposent leurs propres compositions intégrant différents vocabulaires empruntés au jazz, au rock, mais aussi au « bal musette », aux traditions balkaniques et latines, aux musiques improvisées ; des compositions servies par saxophones, accordéon, contrebasse, batterie, percussions, et nombre d’instruments plus inattendus (flûte à coulisse, glockenspiel, mélodica, bendir, métallophone, jouets, ustensiles, voix...).

Yves Lambert
Ha ! Si l’amour prenait racine, dans mon jardin j’en planterais...
Le monde à Lambert dévoile sans fausse pudeur l’amour des racines qui nous soudent ensemble et nous rendent forts en nous donnant l’envie d’aimer encore l’autre, la planète et ceux qui l’habitent avec un immense respect. Et bien sûr, le monde à Lambert c’est « abondamment » l’amour de la musique et des mots.Yves Lambert & le Bébert Orchestra présentent un spectacle créatif et explosif avec des réelles thérapeutiques actualisées et des chansons traditionnelles contemporainisées.
Coups de gueules, d’archets, de pieds, d’accordéon, de guitare et de contrebasse, coups francs et forts pour soutenir des rythmes et une musicalité innovante. Dans Le monde à Lambert, la rencontre, entre la maturité et la jeunesse, entre l’expérience et la virtuosité, offre une alliance d’où, l’on découvre une quête de sens tout en conservant l’esprit de fêtes du célèbre épicurien. Yves Lambert éclate encore une fois le style avec les talentueux musiciens du Bébert Orchestra.

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