Back
Les musiques francophones font danser la planète ! Toute la musique francophone

Actualités

Accueil

Festival le Chainon Manquant 2009 à Figeac : le programme

22 janvier 2009
Le festival le Chainon Manquant se déroulera du 18 au 22 mars 2009 à Figeac, Capdenac-gare et Lunan (Lot - France). Ce festival est le plus important festival pluridisciplinaire de la jeune création pour une programmation artistique nationale et internationale : théâtre, danse, chanson, musique, musiques actuelles, musique du monde, spectacles jeune public, les arts de la rue, formes innovantes,...

Le festival du Chainon Manquant est organisé par l’association Le Chainon/FNTAV qui s’est constitué en Fédération des Nouveaux territoires des Arts Vivants. Créé en 1987, le Chaînon, Fédération des Nouveaux Territoires des Arts Vivants (FNTAV) est une association nationale sous loi 1901. Elle fédère des équipements et projets culturels (près de 300) regroupés pour la plupart au sein de 11 fédérations régionales, qui oeuvrent dans le domaine des Arts vivants et qui constituent en Région un maillage de projets structurants, inscrits dans leurs territoires respectifs.

Acteur dans le débat des politiques publiques, à travers un mouvement citoyen et un engagement professionnel définis dans son projet politique, Le Chaînon/FNTAV est nourri des valeurs de l’éducation populaire et de l’éducation artistique et culturelle. Son influence s’exerce aussi au niveau international, notamment au travers d’AREA (Association des Réseaux d’Evènements Artistiques) au Canada, en Suisse, Belgique, France et Aragon. Le Chainon/FNTAV est membre du Collectif Festivals Chanson Francophone.

Programmation artistique du festival le Chainon Manquant 2009 à Figeac

Cette année plus de 60% de la programmation est constituée de créations ou de productions réalisées dans l’année 2008 et ayant encore eu peu d’exposition. Le festival constituant la passerelle entre artistes et professionnels, ceux-ci étant engagés sur la diffusion, la programmation est donc parfaitement conforme à notre double objectif d’offrir aux artistes une professionnalisation de leur projets par une confrontation auprès des publics et créer le cadre économique à leur diffusion.

Le programme des concerts du festival le Chainon Manquant 2009 à Figeac

Mercredi 18 mars 2009
Largo
Nicolas jules

Jeudi 19 mars 2009
Sophie Forte
Toufo
Mell
Vincent Baguian
Thomas Dalle & Sophie Cusset
Manu Galure
Pura
El Hadj N’Diaye

Vendredi 20 mars 2009
Bertand Belin
Orlando
Karimouche
La Campagnie des Musiques à Ouïr Eric Lareine
Loic Lantoine
Joseph Doherty
Denis Charolles
Romain Dudeck
MO
Nevchehirlian
Monde nouveau
Robin Leduc & The Pacemakers

Samedi 21 mars 2009
Les Barbeaux No friture
Amel Mathlouthi
Chet Nuneta
Khalid K
Maalesh
Davy Sicard
Thérèse Ca pourrait être pire
Valhère
Ray Valentine

Dimanche 22 mars 2009
Max Vandervorst Symphonie d’objets abandonnés
Les Barbeaux No friture Halle

Les chanteurs/chanteuses et groupes programmés au festival Le Chainon Manquant 2009 à Figeac

Bertrand Belin
Guitariste inventif et gourmand, ayant fait ses classes chez des têtes brûlées comme The Sons Of The Désert, Néry, Les Enfants des Autres ou Jasmine Bande, parolier classieux et crooner impeccable, vanté ça et là pour son élégance distraite, Bertrand Belin s’impose rapidement comme une découverte séduisante et déconcertante. « Un réformateur de la chanson », un inclassable, un décomplexé...
Lauréat du Tremplin Chanson du Chorus des Hauts-de-Seine en février 2005, il sort un premier album éponyme. En mars 2007, il sort un deuxième album, « La perdue ». Le 3ème album sortira à l’automne 2009.

Elsa Gelly
Clown et femme fatale, Elsa Gelly joue de sa voix pour faire en permanence le grand écart. Avec aisance et pertinence, elle lacère avec espièglerie les textes que lui a concoctés Vincent Roca. Du sur mesure pour cette artiste corrosive et cynique.
Quand une voix (Elsa Gelly) rencontre une plume (Vincent Roca, par ailleurs chroniqueur au Fou du roi sur France-Inter), ça donne des ailes aux mots et de l’air aux mélodies.

Karimouche
Karimouche expérimente l’acoustique entraînante des grises cages d’escaliers et accorde la comédie à ses tours de chants. Irrésistiblement attirée par la scène, Karimouche veut jouer à raconter des histoires. La mélodie et le théâtre s’unissent pour offrir une musique évocatrice d’images et faire dans la simplicité du verbe des chansons empreintes d’une poésie universelle.
En concert, Karimouche est accompagnée de deux human beatbox et d’une claviériste. Tchatches, papotages, causettes, chants et slams subissent des mues surprenantes sur un beat hip hop. Née à la jonction de deux cultures, elle s’inscrit dans une forme artistique mêlant différentes musiques urbaines. On se balade de la chanson française à la musique hip hop, et se mêlent poésie, humour et chanson de rue.

Largo
En corps à corps dans une valse lente, un boléro hors du temps, Largo offre ses chansons porte-paysage. Aussi essentielles et superflues que le vent, la neige, et les étoiles... Entre chant et narration, la douce voix de Babette nous entraîne d’emblée dans un drôle d’univers à la fois tendre, déroutant et émouvant. Dans les jardins musicaux de ce groupe, la ballade est un délice.

Manu Galure
Manu Galure, sourire ravageur, instrumentiste multicarte déjà rôdé à la scène, est aussi à l’aise en piano solo qu’à la contrebasse, avec son groupe Les Ptits T’hommes, sans être pour autant manchot à la guitare. Par dessus tout il déborde d’idées, et de talents pour les mettre en forme et en scène.
Les racines plongées profondément aux origines de la chanson, il s’en nourrit pour faire éclore les fleurs vénéneuses qu’il nous sert avec désinvolture, bousculant des codes assez maîtrisés pour qu’on sente à la fois chez lui le respect et l’impertinence. S’il ne s’économise pas, il ne nous ménage pas non plus : de la claque cruelle aux chatouilles pas vraiment innocentes, il se joue de nous... et on en redemande !

MeLL
MeLL déroute une fois de plus et a posé sur sa route deux-trois explosifs bien placés, histoire de ne garder que l’essence de ses chansons décoiffées. Puis elle a craqué une allumette et le feu a pris facilement. Un feu sans artifice. Son banjo, sa guitare, sa basse et quelques bricoles à ses pieds, MeLL s’agite de sa liberté recouvrée et occupe l’espace avec densité.
Le minimalisme assumé de ce nouveau spectacle permet aux textes farfelus et imagés de prendre toutes les dimensions. Tantôt crooneuse surexcitée, clown déglingué et cow-girl (af)fûtée, MeLL se joue de nous (son public) et triture ses émotions avec malice. Elle n’a peur de rien et démontre, seule, une parfaite maîtrise de la scène.

Mo
MO est une sorcière urbaine. A fleur de sons, elle modèle un monde bien à elle, nous habille de sa voix et nous transporte vers des contrées où le frisson règne.
Sélectionnée en Finale du Tremplin Chorus 2008, cette jeune artiste apporte un souffle novateur à la chanson française, des compositions hybrides où le son et le sens fusionnent. Elle pourrait être l’enfant cachée d’une Barbara et d’une Björk, petit être autodidacte à l’univers rouge vif. Avec ses camarades, elle nous emporte sur une planète sensible sur laquelle le vertige est son centre de gravité.

Nicolas Jules
Comédien, chanteur, Nicolas Jules oscille entre burlesque, poésie, cris et douceur. Une présence scénique inhabituelle, les pieds qui martèlent le sol et les mains caressantes sur une vieille Gibson électrique. Roland Bourbon le suit comme un danseur, comme un boucher, ça dépend. Le même instinct. Et toujours cette façon si particulière d’interpeller le public. On ne sait plus si c’est de la chanson rock, blues, jazz, ou du théâtre. A vrai dire on s’en fout. C’est tout simplement génial...

Orlando Cie Lala Farcette
Orlando... Totale surprise ! Sous ce nom désuet se cachent trois personnalités volcaniques, qui échangent volontiers rôles, instruments, sexe, baisers et places devant le micro. Qui aiment jouer théâtre autant que notes. Qui boxent, caressent, se lâchent avec réserve et se retiennent avec fureur... Orlando, c’est la valse des sentiments exacerbés, des révoltes à pleine gueule, des tristesses insondables, des bonheurs inébranlables, des délires à neurones pétés. C’est nocturne et éclatant tout à la fois !

Robin Leduc
Auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste et réalisateur, Robin Leduc s’est entouré d’un collectif de musiciens et d’artistes d’horizons divers, formant ainsi un collectif : The Pacemakers.
Le projet se relève être d’une grande originalité, mêlant habilement ses influences anglo-saxonne et américaine (blues, folk, pop et rock) pour la musique et la langue de Molière pour le texte. En effet, le groupe se risque, avec réussite, à flirter avec plusieurs registres. Sur scène, il convainc dès ses premières prestations parisiennes (Flèche d’Or, Café de la Danse, Nouveau Casino...). Robin Leduc a également travaillé en tant que réalisateur avec Révolver, The Rodéo, Mickael Clémént, Austine, Pierre C, Cyrus Hordé, les Ukulélé Girls...

Romain Dudek
Ne le taxez surtout pas de “chanteur engagé”, ça l’énerve... S’il râle, tempête et se révolte, c’est que c’est sa nature ! Les étiquettes, il s’en soucie comme de sa première corde de guitare. A la limite, s’il fallait le cataloguer, il préférerait l’appellation de « bon à rien », titre ironique d’un de ses précédents disques. Bon à rien mais prêt à tout, toutes les colères, pourvu qu’elles lui semblent légitimes et humaines.
Pourtant, on aurait tort de ne voir en Romain Dudek qu’une sorte de rebelle professionnel sur des ritournelles en quatre accords pépères... Il peut évoquer Noir Désir croisant le fer avec Daft Punk, ou Trust faisant le boeuf avec Arno. Ajoutez Céline et Pierre Desproges pour la verve féroce et vous aurez une vague mais solide idée du tableau...

Thérèse
Le verbe et l’esprit rock libérés... Seule avec sa guitare, elle a l’art de créer dès les premières mesures une proximité avec le public. Thérèse pose un regard tendre sur le quotidien en livrant une chanson française aux accents réalistes et déroutants de sincérité. Poing levé et plume aiguisée, elle aime le verbe et l’esprit rock, elle est un peu la "TNT" de la poésie chantée.
Il ne reste plus qu’à se laisser emporter par la mélodie pour mieux se reconnaître dans les paroles. L’authenticité de Thérèse offre alors une plaisir tout simple : voir la vie d’une autre manière...

Valhère
Ses mots sont tactiles, organiques ; ils raclent, accrochent, sa voix percute, râle, sa guitare frise. Puis tout semble reprendre sa place, dans la douceur. Valhère arpège et caresse sur la beauté du monde, son chant devient lyrique, mystique et pur.

Vincent Baguian
Comment parler de cet artiste multi-facettes sans tomber dans le panégyrique ? Disons, pour faire simple, qu’il profite d’une des plumes les mieux aiguisées du paysage français ; et que la SNCF (la Soi-disante Nouvelle Chanson Française) ne serait pas ce qu’elle est si le panache de Baguian n’avait pas fait mouche il y a dix ans. Réalisé par Dominique Blanc-Francard et Philippe Paradis, son troisième opus signe en beauté le come-back de l’un des auteurs les plus fins de sa génération.
Calogero (Ce soir, C’est moi qui fais la fille), Zazie (Je suis une tombe) lui font l’amitié d’accompagner ses mots, ses doutes et ses fulgurances, insufflant par là même une veine pop et rock au tableau. Elodie Frégé, enfin, lui donne joliment la réplique dans un duo iconoclaste (« Je ne t’aime pas »).

Xavier Merlet
Au rayon "Jeune chanson française", Xavier Merlet sort du lot. Sur scène, il ne fait pas dans la demi-mesure. On songe parfois à Brel, voire à Fernandel, en raison d’une certaine gestuelle, de certaines mimiques, et, plus encore, d’une générosité certaine, d’un engagement certain et d’un certain culot. Un très grand interprète, donc, qui n’hésite pas à se faire comédien, et on en redemande. Flanqué de ses accompagnateurs multi-instrumentistes complices et pince-sans-rire, il nous surprend au détour de chaque chanson.

Les Kag
« Chers tous, Nous sommes sûres que jouer de la musique n’est pas innocent.C’est pour cela que nous avons fait un spectacle explicite sur ce thème. Nous espérons que cela vous plaira. Merci d’avance pour vos applaudissements. PS : veuillez agréer madame, monsieur, l’expression de nos sentiments les plus vifs » Les Kag

Toufo
Après avoir été résistant, pilote d’hélicoptère, guérillero cubain, guitariste des Beatles ou encore conducteur de tractopelle, Toufo décide de tout abandonner pour se consacrer à la musique.
Guitariste puis tromboniste de l’Orchestr’Anonyme, mais aussi bassiste dans le groupe Madvig pendant 5 ans, Fabrice Ravier, alias Toufo, construit désormais son propre projet depuis 2005.
Après trois ans de concerts en solo, Toufo rencontre Bertrand Blessing pour l’accompagner à la contrebasse. Grâce à ce compère de talent, le spectacle prend un virage radical sur le chemin de l’humour et de la poésie. Créant lui-même son style « Henry Dès Métal », Toufo développe un lien très particulier avec le public, impliqué tout au long du spectacle.

Cie la Rumeur
Katia Von Bretzel, grande diva du moment, passionnelle et grandiloquente, juste un tout petit peu hystérique à l’occasion, présente son récital de grands airs d’opéra. Accompagnée par le pianiste Ingmar Bruteson, l’exceptionnel mais imprévisible artiste suédois, elle retrace d’une façon très personnelle le parcours des compositeurs concernés ou pas, d’ailleurs.

Campagnie des musiques à ouïr
Brassens est-il soluble dans le « patrimoine de la chanson française de qualité » ? Brassens... Un nom qui charrie son flot d’icônes muséifiées... Une pipe, une moustache... Papoum papoum papoum... Des conversations à l’intimité illusoire, piégées dans la boîte à tuer les idées, à rendre le libertaire aussi fréquentable qu’un gendre idéal (...) Mortifère, n’est-il pas ? Et bien non, Georges B. « is alive, and well, and living in Normandy » ! Car voilà que la folle tribu de la Campagnie des musiques à ouïr éveille la bête, fait remonter à la vie la colère, la tripe, le désir, la tendresse du rebelle statufié. Entre étrangeté et familiarité, les arrangements musicaux font voler la poussière du temps et révèlent le relief et l’impertinence de textes.

Amel Mathlouthi
Née à Tunis, Amel Mathlouthi compose, écrit, chante, et apporte un son résolument inédit à la musique tunisienne. Dotée de qualités vocales remarquables, son style envoûtant, parfois lyrique, à forte dominante folk, allie les musiques du Maghreb et du Moyen-Orient en y ajoutant une palette tzigane, flamenca, celtique, une rythmique reggae, l’énergie du rock. Autodidacte, elle choisit la guitare comme instrument d’accompagnement, et enregistre en 2006 un premier album auto-produit : « Helma ». Une oeuvre personnelle, engagée, enragée, qui traite des peurs et des espoirs d’une jeune femme tunisienne. Elle a collaboré avec CharlElie Couture, Jean-Jacques Milteau, le groupe Meï Teï Shô, et a participé à la première édition du prix RMC Moyen-Orient en 2006.

Chet Nuneta
Chet Nuneta trouve sa légitimité dans l’entrelacs des insolites parcours de ses membres. Soit l’alchimie de cinq jolis tempéraments et d’une matière première, le chant patrimonial. Un héritage chargé du fluide mystérieux des peuples, à manier avec précaution. D’où vient-il ? Dans quel état est-il ? Comment en user ?
Refusant la fausse orthodoxie du mimétisme, se voulant plus fidèles à un esprit qu’à une forme, souhaitant le relire à l’aune de leurs sensibilités d’occidentaux, les Chet Nuneta inventent leurs propres recettes.
C’est que la tradition vivante, n’en déplaise aux chantres d’une fallacieuse authenticité, est une perpétuelle re-création, parfois transgressive. Chet Nuneta entend s’en affranchir avec respect.

Davy Sicard
"Un Kabar pour parler de la vie, pour rendre hommage, pour célébrer. Un Kabar où les êtres se retrouvent, se rencontrent. Un Kabar pour simplement parler, de vous à moi." Kabar est un mot d’origine malgache, qui désigne une sorte de discussion autour de différents thèmes, en rapport avec ce qui se passe dans le village, dans la société. A la Réunion, il indique une soirée au cours de laquelle on va danser, chanter maloya. « Kabar », c’est aussi le dernier album de Davy Sicard, ce jeune trentenaire réunionnais, auteur-compositeur, et adepte d’un maloya moderne et envoûtant, où se reflètent les différentes composantes d’un peuple aux origines multiples. En créole ou en français, les chansons s’enchaînent et l’auditeur partage alors l’histoire véridique de ce troubadour qui part à la recherche de ses racines.

Du Bartas
La voix des trois gaillards, un accordéon, une grosse caisse, deux tambourins. Car ils sont désormais trois Cavaliés à sortir du placard à conserves un répertoire de chants populaires languedociens. Ils le frottent à l’idée de la fête, celle entre musiciens, celle qui nous emmène dans un ailleurs mythique, celui du grand voyage des musiques du monde. Il y a des accents du Sud dans cette musique de chez eux, des accents de sud proches ou de sud plus lointains, comme si ces musiques populaires, quand on les considère du point de vue du rythme, avaient, avant toutes choses, la faculté de faire battre le coeur plus vite et plus fort.

El Hadj N’Diaye
Voici un chanteur "à textes" ou un conteur "à chants"... Dans le sillage de ces poètes, mémorialistes ou philosophes du quotidien, ce barde engagé est une voix surgie, débordée de son unique sujet : le réel. Ces "ballades" ne sont jamais que douces, elles piquent à un endroit. Qu’il chante en français, en anglais, ou dans un japonais walofisé, son laboratoire, c’est la rue, les petits métiers et l’invention de la vie au jour le jour. Sept ans après "Xel", le revoilà avec la simplicité intacte de ses schémas guitaristiques arpégés, verticaux. Il y a eu une dérive de la terre à l’eau, du local au monde, d’une banlieue de Dakar - le quartier de Thiaroye - à la mer : "Géej". C’est dans l’océan - le rêve d’exil ou tombeau hostile, lieu de mémoire, de découvertes ou de perdition - qu’El Hadj va chercher des liens.

Khalid K
Chanteur, bruiteur, conteur, musicien, Khalid K nous convie à un drôle de voyage autour du monde. Un univers évolutif sonore et visuel singulier, sans parole, mais espiègle, familier et poétique.
Seul armé de sa voix, de trois boîtiers enregistreurs et de quelques accessoires, il construit son après son des paysages sonores d’ici et d’ailleurs, incarne habilement toute sorte de personnages et d’animaux, suggère avec brio les sonorités d’instruments qu’il orchestre comme par magie, pour nous raconter en corps et en mélodies des histoires universelles, nous embarquant dans toutes les cultures, toutes les langues, sans jamais en parler aucune...

Kwal
Kwal revient avec un troisième album novateur, inclassable et prometteur. « Là où j’habite » est à son image : tantôt engagé, tantôt sensible, intimiste, tantôt humoristique, humain, simplement. Qu’il parle, qu’il rappe ou qu’il chante, Kwal fait toujours passer le message. Qu’il rende avec tendresse hommage à ceux que nous croisons tous les jours sans plus les voir (« Chez Lucien »), qu’il chante l’amour, qu’il se moque avec humour de lui-même (« Reviens »), qu’il chante la question de l’identité et des racines (« Exilé », « Là où j’habite »), ou son refus du choc des civilisations, chacune de ses chansons nous interpelle et nous touche au coeur.

Maalesh
100% création musicale de l’Afrique du soleil levant, aux confluents de plusieurs influences et rencontres : rythmes traditionnels de l’Océan Indien et de l’Afrique de l’Est, mais également rock et musique orientale, Maalesh a su créer un style musical acoustique à la fois classique et moderne, intemporel et universel.
Compositions faites d’un beau travail vocal accompagné d’un jeu de guitare habile et original et de deux percussions, les chansons de Maalesh dénoncent l’injustice, la corruption, l’hypocrisie et la bêtise humaine, et prônent également des valeurs comme la fraternité, l’amour, la contemplation, la paix. Elles sont interprétées indifféremment au gré de l’inspiration en comorien, swahili, arabe, anglais ou français.

Max Vandervorst
L’orchestre se peuple d’aspirateurs, d’arrosoirs, de pots de fleurs, cailloux, boîtes à choucroute et autres objets perdus ou abandonnés. Du frottement entre les ’harmonies naturelles’ des objets et notre culture musicale bien tempérée, jaillit l’étincelle d’une musique inédite, bouleversante.
La bouilloire européenne devient tambour d’Afrique, son sifflet nous transporte au Brésil. Cordes, vents, percussions. Notes, rythmes, timbres, expressions. On a oublié l’arrosoir, l’aspirateur et les pots de fleurs...
Et l’on se souvient simplement qu’à l’origine, “symphonie” signifiait “harmonie”.

Frédéric Nevchehirlian
Avec son nouveau projet artistique « Monde nouveau, monde ancien », Frédéric Nevchehirlian nous invite à découvrir un slam rock et psychédélique.
Des silences, de la poésie, du rock, du bruit...
Frédéric Nevchehirlian nous met sous les yeux des récits, paroles reflets de ses voyages, vécus ou imaginés, fictions au décousu des rêves... On se trouve ici ou ailleurs.
On se parle apparemment français mais c’est peut-être une traduction simultanée d’une autre langue, qui sait ? On est peut-être en 1915 un jour de printemps, en mars 2008 dans un théâtre, peut être plus tard en l’an trois mille...

Pura Fe’
Pura Fe’ est indienne Tuscarora par sa mère et revendique l’influence de la musique amérindienne dans le blues. Sa musique est un mariage heureux entre Blues, Musique Traditionnelle Indienne de Caroline du Nord et Folk Song.
Chanteuse-auteur-compositeur, poète, danseuse, actrice, enseignante et militante, Pura Fe’ est l’un des membres fondateurs du célèbre trio vocal amerindien Ulali, qu’elle a quitté récemment pour mener une carrière solo. La voix pleine d’émotion de Pura Fe’ et son jeu de guitare acoustique lap steel (guitare slide jouée à plat sur les genoux) nous transmettent le message ancestral du Monde Indigène et nous racontent comment l’Histoire unit les Noirs et les Indiens dans le Sud : « Ma nation a été systématiquement dédaignée. La plupart des gens ignorent complètement notre contribution au développement de la culture du sud des Etats-Unis. Les formes les plus anciennes du Blues sont originaires d’Afrique mais également du continent américain. »

Ray Valentine
Personnage scientifique ahurissant, Ray Valentine sait à merveille mélanger hip hop déstructuré, break beat, le tout enveloppé de mélodies pétillantes. Ray Valentine est à lui seul le Dr Jekyll et Mr Hyde du hip hop, à la fois musicien, performeur et comédien de scène. Avec des premières parties importantes comme celle de DJ Krush, Ray Valentine est l’homme à suivre...

Thomas Dalle et Sophie Cusset
Un homme et une femme revivent devant nous leur rencontre et l’attente de leur enfant à naître. Ils mêlent à leurs souvenirs quelques épisodes oniriques et loufoques. Une comédie sonore et musicale, bric à brac inspiré, capharnaüm féerique. Un dauphin passe sur le blanc d’une grossecaisse. Un vieux standard de jazz se chante et se danse. Des chaussures d’enfant swinguent toutes seules.

Sélection de clips vidéo de chanteurs/chanteuses, groupes programmés au festival Le Chainon Manquant 2009 à Figeac

-  El Hadj N’Diaye chante Boor Yi

-  Karimouche « Raggamuffin »

-  Manu Galure « J’ai vingt ans (je vous emmerde) »

Francomix - Tous droits réservés