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Les demies finales de Musique à la francaise 2008 sont annoncées

18 février 2008
Le concours « Musique à la française 2008 » connaît aujourd’hui ses demi-finalistes. Sur base des quelques 150 démos reçues suite à l’appel à candidature au concours, un jury de professionnels a sélectionné 18 artistes.

Les demi-finales se dérouleront à la Maison des Musiques (Bruxelles - Belgique) les 22, 23 et 24 février 2008 devant un jury composé de spécialistes. Trois grandes catégories se retrouvent sur le devant de la scène : pop-rock, chanson et hip-hop.

Au terme de ces trois jours de musique, seuls six projets accéderont à la finale.

La finale est prévue le samedi 15 mars au Centre Culturel Jacques Franck.

Musique à la française est un concours créé par le Conseil de la Musique dans le but de promouvoir les jeunes talents musicaux de la Communauté française belge.

Programme

Vendredi 22 février - 19h30 : chanson

19h30 : Leitmotiv-05

Formé en 2000, Leitmotiv-05 est un groupe de cinq musiciens issus du même quartier. Ils multiplient rapidement les représentations transitant de café-concerts en auditoires plus imposants. Initialement orienté pop-rock anglais, le groupe enregistre une première maquette en 2001. Une évidence s’impose. Isa, la chanteuse, opte pour la langue de Molière. Rapidement, Leitmotiv-05 participe aux Francofolies de Spa (premier au concours « Franc’Off 2007 »), au Festival de Nandrin, à la Fête de la Musique et débute une collaboration avec l’organisation « Ça Balance... » et enregistre, en 2007, un DVD promotionnel au Forum de Liège, en première partie de Saule et les Pleureurs.

20h10 : Edwin Pierard

Précoce, Edwin Pierard étudie la musique depuis l’âge de quatre ans. D’emblée initié à un répertoire plutôt classique, il découvre la pop et le jazz, abandonne finalement le violon pour la guitare et se passionne pour l’écriture. À 20 ans, il entre au Conservatoire Royal de Mons (en composition, section « musiques appliquées ») tout en préservant son intérêt pour la musique populaire. Ses chansons sont imprégnées d’un style cabaret pigmenté par diverses influences allant du reggae au jazz en passant par ses artistes préférés (Gilbert Bécaud, Julien Clerc, Antonio Carlos Jobim, Sting et bien d’autres encore...).

20h50 : Yohm

D’un groupe pop où le refrain se chante en anglais à de l’electro en passant par le jazz, la généalogie de Yohm peut sembler curieuse. C’est en 2006 que le noyau dur se forme à l’occasion de la Biennale de la chanson française. Yohm esquisse un univers où les textes se chantent en français, ludiques et légers. Guitariste depuis ses treize ans, Yohm est ainsi passé du rock anglais, à la radio francophone pour aller ensuite à Dublin où il a découvert la guitare manouche et le chant jazz. Cherchant toujours plus de profondeur à ses textes, Yohm nous offre un univers contrasté où l’humour enivre les petits tracas du quotidien.

21h30 : Alek Boff

Alek Boff a commencé sa carrière dans un trio influencé par Renaud, Cabrel et Souchon. Selon ses propres mots : « Y avait pas pire ! ». Par la suite, il se laisse engluer par la vague grunge des années 90. Devenu grand, Alek rêve de sons, d’ambiances et d’ailleurs. Il décide alors de s’exiler au Brésil où réside sa famille. Il y découvre les cocotiers et la caïpirinha. De retour en Belgique, il retrouve une vieille guitare. Le projet Alex Boff est une blague, un cadeau offert à un frère éloigné. Muni d’un ordinateur, d’un micro et de sa guitare, Alex s’enregistre pour défier le temps et amuser la galerie. Ses textes et sa musique se veulent profondément ludiques, enfantins et sérieusement stupides. D’ailleurs, si Alex Boff chante en français, il ne s’interdit jamais de fredonner en japonais.

22h10 : Carl

Illustration, écriture, dessin animé, édition, montages vidéos, Carl ne sait plus où donner de la tête. Les neurones en ébullition, il se lance corps et âme dans un projet musical hybride. Les histoires s’enchaînent : textes étranges, poétiques, sensibles et drôles ressortent des visages humains, parfois vilains, rencontrés au quotidien. Carl chante comme il peut. Il rappe, hurle, murmure, bafouille sur des petits beats décalés, souvent mélancoliques et rêveurs, parfois enragés. Sur scène, Carl est entouré de décors en carton et de projections. Rendez-vous dans un autre monde !

22h50 : Jullian

Jullian, c’est un prénom qui s’écrit avec deux ailes... Deux ailes qui le poussent à explorer la musique sous toutes ses formes, afin que ses créations ne se cantonnent pas à un style, mais se définissent dans l’éclectisme. Deux ailes qui, sans cesse, l’amènent à s’envoler à quelques lieux des sentiers balisés pour s’amuser des imprévus et s’émerveiller de la magie du hasard. Jullian est un bourlingueur qui cherche à transposer son regard sur sa guitare. Sa musique est à son image et à celles des musiciens qui l’accompagnent sur scène : de la chanson française teintée de mille couleurs avec des influences courant du rock au reggae en passant par le flamenco et le jazz.

Samedi 23 février - 15h00 : hip hop

15h00 : Tar One

Oui, Tar One est le fils de Pierre Rapsat. Mais il a toujours détesté être réduit à l’inévitable étiquette de « fils de ». Ne pas s’étendre et s’entendre : Tar One n’a pas pris neuf balles dans la peau, il ne vient pas du ghetto ! Il n’a qu’une toute petite chaîne en or (de rien du tout). Après un été bien chargé (Dour, Francofolies de Spa, etc.), Tar One revient aux affaires, dans la plus pure tradition hip hop : MC’s, scratches et sections instrumentales viennent soutenir le flow de cet insatiable artiste.

15h40 : Maky

Fasciné par NWA (Niggaz With Attitude) ou De La Soul, autant que par le verbe radical des français de NTM et Assassin, Maky est un pur activiste du mouvement hip hop. Militant entre la rue, l’école et la scène, il ne manque jamais une occasion pour rappeler que « le fond et la forme sont complémentaires ». Maky s’engage dans le hip hop à la fin des années 90 aux côtés de complices comme James Deano, Lacrymo et MAX. Il perfectionne ensuite son flow au sein de Second Soufle, un collectif bruxellois et de La Secte. Les rencontres sont nombreuses et, en 2002, Maky représente La Secte sur le titre « Diplômé mais étranger » qui paraît sur la bande originale du film « Au-delà de Gibraltar » de Mourad Boucif. Parallèlement, il reprend des études d’assistant social, participe à des « battles » et intègre La Brigade de Slam avec, entre autres, Veence Hanao. Maky s’est choisi le nom d’un petit animal lémurien dont la particularité est de vivre dans l’ombre. Mais de cette obscurité, il n’aspire qu’à sortir.

16h20 : Carbone

Dès son plus jeune âge, Carbone couche son ressenti sur papier. À la relecture, son vécu sent la débrouille. Très vite, il éprouve une attirance pour le hip hop, adhère au mouvement et s’y intègre. Carbone débute l’aventure comme MC. Entre temps, il suit des cours d’éducateur spécialisé. Cela l’amène à écrire un livre consacré aux ateliers hip hop et à travailler avec des jeunes issus des quartiers de la région liégeoise. Attiré par les platines, il anime quelques soirées et travaille avec des DJ’s. Partant de là, il esquisse son identité artistique et aborde la musique en mélangeant de vrais instruments à des samples synthétiques. Il vient d’enregistrer sa première démo sur laquelle il peut compter sur une collaboration de James Deano (« Je suis quelqu’un »)

17h00 : Scribe

Jeune révélation du rap « made in Belgium », Scribe aime les arts urbains : du graffiti au breakdance en passant par le hip hop. La rue est son terrain de jeu. Initialement influencé par la frange française du rap (Assassin, NTM, IAM, Rocca ou Saïan Supa Crew), il découvre par la suite les univers américains de Methodman, Dr Dre, Nate Dogg, Eminem et Bustarhymes. Ces différentes découvertes l’amènent à se forger une personnalité musicale. Pour se faire, Scribe peut compter sur les instrus de Morch et sur l’oreille attentive de son compère Pitta. À travers ses textes, Scribe se dévoile, laissant entrevoir ses opinions et ses positions.

17h40 : Beretta

Génération internet. Beretta vit dans son temps. Bien dans son époque, il fait partie de ces artistes qui créent le buzz par le prisme des nouvelles technologies. Récemment, l’artiste a mis la main sur le tube de son compère James Deano (« Les blancs ne savent pas danser ») pour le remanier à sa sauce : « Les blacks ne savent pas nager ». Petit à petit, Beretta a réussi à se frayer une place parmi les artistes indépendants les plus en vue du moment. En cause, un hip hop atypique teinté d’humour et de dérision. Les internautes ont pu s’en apercevoir en visualisant le clip de son ‘hit’ « Passe pas mon son en club » dans lequel il n’hésite pas à se déguiser pour appuyer ce côté humoristique qui reflète bien l’univers décalé qu’il s’est créé.

18h20 : AB 7

Reconnu pour son sens de la répartie lors des « battles », pour son univers décalé au sein du collectif Opak, l’AB 7 s’envole pour des péripéties solitaires. De son flow cosmique, il pose des textes qui confrontent avec subtilité folie et réalité à travers des jeux de mots surprenants. Touché par des influences diverses, l’AB 7 pose ses textes entre chant et rap sur des compositions alliant le ragga, la pop et les sonorités électroniques. Sur scène, il évolue dans un univers original et imagé qu’il interprète avec une ironie à la fois tendre et pertinente.

Dimanche 24 février - 15h00 : pop-rock

15h00 : Family Jammin

Family Jammin, c’est sept musiciens en perpétuelle recherche. Tant mélodique que rythmique. Voyageant entre le reggae, le rock, le jazz, le ska, le hip-hop et le funk, la musique de la Family Jammin est le fruit d’une génération bercée par la diversité. Ce « laboratoire musical » nous offre un délicieux cocktail d’influences, une musique aux sons chauds et colorés.

15h40 : Franco S

Interpeller le public, s’amuser, telles sont les envies de Franco S. Dans un style pop-rock influencé par diverses formations et musiciens, de Zita Swoon à Noir Désir en passant par Jean-Louis Aubert et Marceo Parker, la formation trouvent un passage entre la douceur des mélodies et la profondeur des textes. Franco S. se compose de quatre musiciens, anciens élèves de la Rock’School, tous unis autour d’une musique entraînante, rythmée et vibrante.

16h20 : Hippolyte

Actif depuis 2003, Hippolyte et ses acolytes se plaisaient sous les palmiers d’un genre fantasmé : le « New-explosive-western-surf-pop ». Hippolyte chantait alors en anglais. Aujourd’hui, Hippolyte s’essaie à la chanson française. Très pop, écologiquement engagés et finalement assez frais, ses textes retrouvent fort logiquement les arrangements de son pendant anglais.

17h00 : M. Charivari

M. Charivari se compose d’un noyau fixe de cinq membres. Après avoir flirté avec les sonorités pop et parfois « noisy » d’Outre-Manche, Rino, chanteur et guitariste, se décide à adopter un style plus intimiste, d’expression exclusivement française. Ce n’est qu’à l’arrivée de son frère Lorenzo, en 2004, que le groupe évoluera vers une facture plus rock à consonance pop. Une rencontre décisive avec Gilles Martin (Miossec, dEUS, Dominique A.) leur permettra d’enregistrer leurs premières chansons. Le groupe enregistre actuellement de nouveaux morceaux en collaboration avec des groupes comme Holden ou Orwell.

17h40 : Sismo

« Formé un midi d’été 2007, autour d’une table gorgée de soleil, d’amitié et de mélodies... », Sismo est une formation de rock d’expression francophone composée de cinq musiciens bruxellois confirmés. Si la configuration instrumentale de Sismo se veut classique (clavier-guitares-basse-batterie), elle n’en reste pas moins au service de paroles franches, sarcastiques, absurdes ou mélancoliques. Sismo, tel un sismographe : « Secousses soniques engendrant des textes sans paillettes ni esbroufe ».

18h20 : P_911

Ça va de voyages sans retour à l’autocélébration de soi en mode mineur... Chaque histoire à ses chansons et chacune, son histoire. Basé sur un duo créatif, s’affirmant en deux voix, P_911 se pose dans le paysage musical par l’entremise de ritournelles électriques et entêtantes, racontées en français. Avec ses sonorités blues rock, le groupe peut faire valoir une belle cohésion : les fantaisies et les riffs de guitares intergalactiques se pliant toujours aux exigences des textures sonores.

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