Jeudi 1er et vendredi 2 avril 2010 à 21h30
Rodinka (chants, danses et musiques slaves, juives et tziganes - Aude)
Mercredi 7 avril 2010 à 21h30
Jiang Na (Cithare chinoise - Toulouse)
Jeudi 8 et vendredi 9 avril 2010 à 21h30
Kabbalah (musiques du monde - Marseille)
Jeudi 15 et vendredi 16 avril 2010 à 21h30
Le duo Parleur (chanson - Toulouse)
Jeudi 22 et vendredi 23 avril 2010 à 21h30
Paul Sidibé (Musique africaine - Mali)
Mardi 27 avril 2010 à 21h30
Osons : auditions publiques
Du mercredi 28 au vendredi 30 avril 2010 à 21h30
Eric Lareine et Manu Galure (chanson - Toulouse)
Rodinka
Rodinka est un groupe de femmes originaires de la région de Prague installées à Limoux dans l’Aude. Deux générations qui mêlent mères et filles, soeurs et cousines : une vraie pétaudière à qui un prévisioniste patenté de la vie des groupes n’aurait pas donné un an d’espérance de vie ! Et voilà maintenant 5 ans qu’elles se promènent entre la Tchèquie, l’Espagne et la France avec leur musique de fête. Elles puisent dans un répertoire qui fait la part belle aux histoires de filles à marier, aux attentes éperdues et elles virevoltent avec bonheur entre rires et larmes. La rigueur instrumentale et vocale dont elles font preuve et l’enthousiasme qu’elles provoquent dans le public sont le ciment de leur affaire.
Jiang Na
Installée depuis peu à Toulouse, Nan est une instrumentiste remarquable. Elle présente un travail issu de la musique classique chinoise. Le brio avec lequel elle manie cet instrument peu usité dans nos contrées est époustouflant. Jiang Nan naît à Quanzhou, ville de grande histoire aux traditions vivaces, peut-être même, on le dit souvent, versée dans la superstition. Nous sommes dans le Fujian, le midi de la Chine, ce pays de montagnes et d’eau et, sur le littoral, à quelques bordées de là, se laissent deviner la silhouette des premières îles de l’archipel taïwanais. Enfant de la balle, elle grandit au son des répétitions de la troupe d’opéra locale où ses parents dansent et le théâtre municipal est son terrain de jeu ordinaire. Dans le quartier, les voisins prennent vite en grippe ce petit démon coiffé de deux couettes qui, du matin au soir, arpente les escaliers en martelant un tambour, chantant à tue-tête les arias qu’elle connaît aussi bien que les acteurs. I l fallait au plus vite encadrer cette vocation. On lui donne à apprendre un instrument. Ce sera la cithare guzheng. Après s’être dégrossi les doigts pendant quelques années sous la conduite de professeurs à domicile, Jiang Na intègre ces classes de collège à horaires aménagés destinées aux futurs musiciens et danseurs professionnels. Ensuite, ce sera le Conservatoire de Shanghai, prestigieux et terrible, puis, enfin, la section de musicologie de l’Université de Xiamen.
Kabbalah
Le groupe présente un répertoire de compositions originales s’inspirant de la richesse musicale de la culture yiddish mais également des influences rock, afro-américaine ou orientale, et s’inscrit dans la ligne des nouvelles musiques klezmer (New Jewish Music). Les regards portés sur le public ou échangés entre musiciens donnent une tension palpitante à leur spectacle. L’invention musicale est basée sur ce melting-pot d’influences et l’émotion gagne vite l’assistance. Aux antipodes des fiestas tziganes convenues qu’on entend partout, Kabbalah invente un esperanto musical vigoureux et éloquent. Ils ont un son résolument moderne qui leur donne vraiment une place à part dans le paysage musical.
Le duo Parleur
Voilà qu’ils s’y mettent à trois pour faire pire ! Sans doute inspiré de Dumas : si les trois mousquetaires étaient quatre, le duo parleur sera trio. On peut sans doute prolonger la comparaison en affirmant que ces fiers bretteurs y gagneront encore en fleurets mouchetés. La saillie dictant leur écriture, l’opiniâtreté guidant leur difficile apprentissage de la musique, la traque de la vérité justifiant leur regard sur l’actualité, ils finiront bien par mettre la note sur le collier de la reine à force d’enfiler des perles ...
Paul Sidibé
Autodidacte il a appris à jouer du kamele n’goni dès l’âge de 8 ans, en gardant le troupeau de vaches de son père. Il est ensuite allé trouver un maître pour perfectionner son jeu. Encouragé par les habitants de son village qui l’écoutaient quand il jouait seul dans sa case, il décide d’en faire son métier. Il est alors remarqué par un musicien qui l’amène en France en 2000 pour jouer au festival Musiques métisses d’Angoulême. Grâce à ses chants et à sa musique, Paul Sidibé nous fait découvrir l’Afrique de l’Ouest pour y puiser la sagesse. Virtuose malien du kamele n’goni, il présente un répertoire de chants traditionnels du également ses propres compositions.
Eric Lareine et Manu Galure
Eric Lareine et Manu Galure vont écrire des chansons : c’est une vraie création et rien ne peut être dévoiler ! Un musicien surprise sera de la partie.
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Rodinka « Madma »
Jiang Na « Songe sur une nuit d’automne »
Kabbalah « Mayn ketzele » au Printemps de Bourges
Le duo Parleur « A vieux qui »